Bonsoir mes chatons !

Nous étions un petit comité d’une quinzaine de personnes sur un groupe Snapchat, dans lequel chacune racontait un peu sa vie. Une sorte de journal public ou tout le monde avait le droit d’emmètre un avis qu’il soit positif ou négatif. Toutes les filles du groupe étaient en admiration face à moi : il faut dire que j’ai une très belle garde-robe, et que chacune de mes tenues sont utra-instagramable. J’organisais même des séances de relooking. D’ailleurs l’une d’entre-elle ne mettait jamais de like à mes photos. Je l’ai choppé et elle m’a sorti que ça n’avait aucun intérêt de se montrer de la sorte ouvertement. Pardon ? Je ne suis pas d’accord. Tout le monde devrait y trouver son intérêt, même les personnes dépourvues de style (comme elle).

Les filles étaient presque toutes à mes bottes, sauf une qui sortait du lot que je considérais comme une « meilleure amie ». Elle n’avait rien de particulier, elle était douce et ne j’ai jamais rien eu à lui reprocher. Une fois je l’ai invité chez moi. Déjà elle est entré avec ses godasses dans la maison. Elle s’est cru à l’hôtel ?! Une fois arrivé dans la chambre je lui ai ordonné d’astiquer toutes mes paires de chaussures. Elle n’a pas refusé et encore heureux, c’est tellement rare de visiter la chambre de la plus populaire du groupe snap ! Je suis descendue et les minutes semblaient bien longue. Elle était tellement silencieuse que je me suis posé des questions. Je suis donc remonté discrètement et je l’ai observé depuis le couloir : elle était sur mon ordinateur ! J’ai simulé un faux coup de téléphone pour la faire descendre dans le salon. J’ai donc mené quelques investigations : elle n’avait pas commencer le boulot que je lui ai donné et elle s’est permise d’aller chercher ma carte bancaire pour effectuer des achats en ligne sur La Redoute ! Honteux ! Je lui ai dit de partir !  Quelques minutes après j’ai reçu un message : « Je vais te retrouver, tu vas voir.  Marre des petites P-☕ qui s’en prennent à ma cousine ! ». Si seulement elle pouvait se regarder dans la glace car jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas moi la péripatéticienne dans l’histoire. Était-elle obligée de passer par l’intermédiaire d’une cousine pour m’envoyer un message ? Elle devait être morte de trouille. J’ai donc décidé de lui envoyer le message suivant : « la vengeance est un plat qui se mange froid … » puis j’ai monté la tête à toutes mes copines pour pouvoir l’exclure plus facilement du groupe.

J’ai décidé de lui en faire baver. Quelqu’un a des idées de vengeances ?